Tout a pris sens, selon nous, quand nous avons observé que la pathologie tau progressait dans le cerveau humain selon un chemin presque unique, stéréotypé, progressif, invariable et totalement liée à l’expression clinique de la MA.
Nous avons décrit 10 stades de progression, de la région hippocampique du stade initial à la totalité du cortex cérébral au dernier stade.
Elle explique les troubles de la mémoire, puis du langage, de la désorientation temporo-spatiale, puis des pertes de fonctions cognitives de plus en plus sévères 1999delacourteneurology (1.89 Mo).
Cette progression est toujours observée en présence de nombreuses plaques amyloïdes dans le tissu cérébral, diffuses, dans le parenchyme nerveux autour des neurones et parfois dans la paroi des vaisseaux, mais sans localisation précise.
De cette observation une conclusion s’imposait :
La maladie d'Alzheimer progresse selon un chemin qui affecte un réseau neuronal précis. Elle nous fait penser à une effet domino, qui n’affecte que les neurones de ce chemin neuronal.
C'est la synergie entre la pathologie Tau primaire, vulnérabilité liée au vieillissement, et le défaut APP Alzheimer, qui provoque l'extension en Tauopathie secondaire qui va envahir la totalité du cortex cérébral 2005delacourte alz100 jad493 (58.65 Ko)